Lundi 19 juillet 2010 à 12:14

 Cette endroit sens un peu le renfermé. Je l'ai laissé à l'abandon croyant que je n'en avait plus réellement besoin, que tout ça c'était du passé. Et en relisant ces quelques articles, je men rends compte que le passé est on ne peut plus d'actualité et je trouve ce constat affligeant. Ma vie tourne en rond et mes blessures n'ont de cesse de revenir en boucle, l'une après l'autre. Je suis navrante.

Lundi 7 septembre 2009 à 0:04

Je réalise que je ne l'ai plus écouté depuis bien longtemps, cette chanson là qui nous crevait le coeur. C'était pas vraiment elle, juste son souvenir. Il etait de ceux qui font mal tellement on les voudrait moins beaux. Puis le temps passe, on n'oublie pas vraiment parce que ces choses là ne s'oublie jamais totalement. On apprend juste à vivre avec, on accepte cet ombre supplémentaire qui s'étale en arrière plan de notre vie. Cette chanson qu'on croit usée à forcée de l'avoir trop écouté, n'est plus cette bande son de notre vie mais simplment l'inlassable ritournelle d'une boite à musique qu'on cacherait au fond d'un grenier, au creux d'un jardin secret, là où les souvenirs reposent à jamais. On laisse la vie s'écouler puisqu'il n'y a rien d'autre faire. On compte les mois et les années qui passent et traînent invariablement cette pointe de nostalgie. Il bien longtemps que l'on n'est plus amère puisqu'il bien longtemps que l'on a cesser d'esperer. On laisse nos remordsou bien nos regrets on ne sais même plus parce que dans le fond çan'a plus d'importance. On se souvient juste qu'au final il nous reste d'avoir vecut l'essentiel. Un souffle comme une brulure, une marque au fer rouge, douleur et apaisante. L'espace d'un instant qui s'étire à l'infini on a su ce qu'était aimer. Cette sensation, douce et violente, rare et puissante. On a vecut d'avoir voulu sa peau et pour rien au monde on  saurait le regretter. Même si aujourd'hui l'on porte encore le poids de nos erreurs. Parce qu'on sait que même si tout a changé,le passé n'est jamais loin, grinçant au son de la même ritournelle. Celle qui nous faisait tourner la tête il y a, malgrè tout, si peu de temps.

Dimanche 23 août 2009 à 20:31

Tout change mais j'ai comme la sensation que ce ne sont pas les bonnes choses qui changent. En plus ou moins. Certaines choses me manquent déjà. Les pavés de la vieille ville, les promenades le long des quais, les amis, les souvenirs... D'autres en revanche, je les laisse sans regret. Ou du moins j'essaie. J'essaie de ne pas regretter d'être aussi conne mais j'avoue que c'est pas évident. Regretter d'y avoir cru, encore une fois, j'espère une fois de trop. J'imagine qu'un moment il faut savoir s'arrêter, je crois que le moment est arriver. Lasse d'attendre près de mon téléphone, d'être la sale gamine éplorée qui se prend pour une femme dans tes bras. Cette fois j'ai pensé naïvement que les années m'avaient renforcées et que cette fois le contrôle c'est moi qui l'avait.

Mardi 16 juin 2009 à 12:20

Nos histoires restent d'un banal à pleurer. On croit que notre douleur est ineffable, qu'aucune autre ne peut l'égaler. Alors jalousement, on la couve, on la garde pour soi et on l'entretient avec soin. Au plus froid de l'hiver, elle se ravive quelque fois dans nos nuits d'errance et de solitude, et le temps d'une larme elle nous laisse à nu, livré aux quatre vents. Puis elle se rendort et laisse mourir Décembre dans toute sa douceur. Les mois défilent, inlassables et enlacés, le vague à l'âme mais l'espoir chevillé au corps. Et un beau matin, sans y prendre garde, le soleil s'éveille sur nos jours de Juin. Le temps est passé et avec lui s'égraine cette sensation de vide. La chaleur de ce printemps qui meurt vient doucement caresser notre peau, et dans une ivresse naissante ravive les plus cruelles humeurs de l'âme. Le vent tiède nous anéhanti. Il est là, tout près de nous. Ressurgi du passé, le fantôme des nos amours perdues nous guette, patiemment, et attendant son heure qui arrive à pas de loup. Et sans cirer gare, il se jette sur nous, se nichant au coin des rues, derrière une date, en arrière plan de nos photos. La déchirure. La vide. Nous sommes emportés, aspirés, broyés. Depuis toi et moi, je n'aime plus l'été.


Et c'est toi que je pleurerai demain,
Quand tu m'auras laissée,
Quand tu m'auras repris,
Bien plus que tu ne m'auras
donné...

J'ai tellement marché, tellement parlé, tellement aimé ton ombre,

Qu'il ne me reste plus rien de toi,

Il me reste d'être l'ombre parmi les ombres ...


Lundi 2 février 2009 à 19:39

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Et si c'était tout simplement Lui ma personne ?



Les choses prennent sens peu à peu. L'avenir, autrefois gouffre incertain, se dessine doucement. Depuis lui, ça va mieux. Les histoires comme ça, ça ne s'expliquent pas; elles donnent juste la sensation que désormais le monde, notre monde, ne pourra plus être autrement. Se laisser apprivoiser parce que l'on se rend compte qu'ici, dans ce douillet petit monde à deux, on peut enfin baisser les armes. Et parce qu'être avec toi, c'est ne plus jamais avoir froid.

  Nous ...

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