Mardi 16 juin 2009 à 12:20

Nos histoires restent d'un banal à pleurer. On croit que notre douleur est ineffable, qu'aucune autre ne peut l'égaler. Alors jalousement, on la couve, on la garde pour soi et on l'entretient avec soin. Au plus froid de l'hiver, elle se ravive quelque fois dans nos nuits d'errance et de solitude, et le temps d'une larme elle nous laisse à nu, livré aux quatre vents. Puis elle se rendort et laisse mourir Décembre dans toute sa douceur. Les mois défilent, inlassables et enlacés, le vague à l'âme mais l'espoir chevillé au corps. Et un beau matin, sans y prendre garde, le soleil s'éveille sur nos jours de Juin. Le temps est passé et avec lui s'égraine cette sensation de vide. La chaleur de ce printemps qui meurt vient doucement caresser notre peau, et dans une ivresse naissante ravive les plus cruelles humeurs de l'âme. Le vent tiède nous anéhanti. Il est là, tout près de nous. Ressurgi du passé, le fantôme des nos amours perdues nous guette, patiemment, et attendant son heure qui arrive à pas de loup. Et sans cirer gare, il se jette sur nous, se nichant au coin des rues, derrière une date, en arrière plan de nos photos. La déchirure. La vide. Nous sommes emportés, aspirés, broyés. Depuis toi et moi, je n'aime plus l'été.


Et c'est toi que je pleurerai demain,
Quand tu m'auras laissée,
Quand tu m'auras repris,
Bien plus que tu ne m'auras
donné...

J'ai tellement marché, tellement parlé, tellement aimé ton ombre,

Qu'il ne me reste plus rien de toi,

Il me reste d'être l'ombre parmi les ombres ...


Dimanche 14 décembre 2008 à 19:55

Aujourd'hui il pleut et il fait froid. Incontestablement, Lu dirait que c'est une journée "sans" et je suis plutôt d'accord. Ce fut une journée inintéressante au possible, un banal et triste Dimanche égaillé par un vulgaire sapin de Noël. Et la perspective de ces vacances toutes proches. Ces vacances seront forcement excellentes pour la simple raison qu'elles seront en grande partie lyonnaises. Et cette seule pensée me redonne le sourire. Pouvoir enfin le serrer fort dans mes bras après ces trois interminables mois est l'un de mes plus grands bonheurs. Et surtout juste être là. Près de lui. Parce qu'en ce moment, plus que jamais, je sais qu'il en a besoin. Et la pire chose qui soit, depuis plus d'un an maintenant, reste d'être ici quand lui ne va pas bien là-bas. Ce sentiment d'impuissance m'anéantit  à chaque fois...http://0ut.0f.the.w0rld.cowblog.fr/images/21376199111.jpg
J'écoute The Kooks emmitouflée dans un vieux sweet hyper moche. Il fait toujours aussi froid. Je reste une forteresse imprenable. Et surtout la dernière des laches. Je suis partie sans rien dire, sans laisser d'adresse. J'ai choisis la facilité tout simplement. Là ca devenait trop pour moi, je commencais à m'attacher assez sérieusement  et cette histoire prennait un peu trop d'ampleur à mon goût. Alors j'ai tout fouttu par terre en quelques jours à peine. Je me suis dit que c'était mieux ainsi. En effet, je pense qu'il est mieux sans moi et inversement. Ce n'est pas bon de trop s'attacher il me semble. Enfin, c'est ce que je continue à me dire parce que, dans le fond, ca m'arrange bien.



D
écue et Décevante. Voila tout ce que je suis

Dimanche 19 octobre 2008 à 17:27

Dimanche après midi ensoleillé. Dehors il fait si froid que restée blottie au fond de mon lit, mon chat roulé en boule sur mon ventre, semble être la seule option envisageable. La soirée fut bonne il me semble. Mais je dois avouer que boire pour oublier dans mon cas ça fonctionne plutôt bien. Les souvenirs s'avèrent être assez flou. Mais dans le fond, ce que l'on veut oublier vraiment, on le retrouvera toujours au réveil...

Lundi 15 septembre 2008 à 20:17

Trois longs mois s'étirent à l'infini sur le papier. Une éternité de jours où je vais devoir à nouveau trouver la force de balayer ces sept cents kilomètres d'un revers de main. toutes ces heures où je lutterai contre nos souvenirs qui m'étreindront jusqu'à m'étouffer. Ces souvenirs brulant de bonheur, ultimes instants rien qu'a nous, secrets inavouables.                                                                                                             Nos fleurs du mal cultivées avec le cruel délice de celui qui ne sait qu'aimer sans retenue. La vie reprend son cours, inflexible aux humeurs de l'âme endeuillée. Chaque rue me souffle un peu de nous, mais je suis seule désormais et il me semble même que les pierres pleurent nos rires évanouis. Aucun répit ne m'est accordé et c'est les joues brulantes et le cœur à nu que je te recherche sans espoir au creux de mes nuits. Mais tu n'es plus là et tout doit recommencer. Et ne plus s'arrêter.                                                               

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